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15/07/2019

La pollution atmosphérique « Le tueur invisible »

Notre planète connait des transformations environnementales de plus en plus évidentes. Elles sont observées sous différentes formes : la pollution de l’air, l’amincissement de la couche d’ozone, le changement du climat, la réduction de la biodiversité, la dégradation des sols, la pollution des océans et des sources d’eau…

La qualité de l’air :

L’air est indispensable au développement de la vie sur terre et de la photosynthèse. L’atmosphère aide à réguler le climat et repose sur un équilibre sensible. En polluant l’air cette ressource naturelle est endommagée.

Les processus humains tels que la combustion d’énergie fossile dans les centrales électriques et le carburant pour les moyens de transports libèrent beaucoup de polluants dans l’air provoquant ainsi des conséquences néfastes sur la santé et sur l’écosystème tel que les maladies respiratoires, les pluies acides, les gaz à effet de serre (GES) qui sont à l’origine du réchauffement de la planète etc..

Des polluants comme les CFC (Chlorofluorocarbure ex Fréon) proviennent d’autres processus industriels humains (Frigos, Climatisation, Solvants…) et détruisent la couche d’ozone bien que, fort heureusement, leur utilisation a été interdite dans plusieurs pays.

 

  • Aspect planétaire (global) :

 

Les principaux gaz à effet de serre (GES) sont le dioxyde de carbone, dit gaz carbonique (CO2), le méthane (CH4) et le protoxyde d’azote (N2O). Leur présence dans l’atmosphère crée un obstacle contre la diffusion des rayons Infrarouge (IR) dans l’espace et conduit ainsi au réchauffement du globe terrestre. Les scientifiques affirment que ce phénomène constitue la principale cause du changement climatique et de la fonte des glaciers entrainant l’élévation du niveau des mers.

Des études estiment que les émissions atmosphériques provoquées par les activités humaines risquent de conduire la planète à une augmentation de température de 4°C d’ici la fin du siècle.

Nous pouvons réduire la pollution atmosphérique en utilisant des ressources d’énergies renouvelables plus propres et en modifiant nos méthodes et nos habitudes de consommation.

Nous devrions également réduire l’utilisation de carburants d’origine fossile (charbon, pétrole, gaz naturel) et développer d’autres sources d’énergie propre.

Les différents sommets sur le Climat et les rencontres internationales (les COP en l’occurrence) cherchent à aborder le problème de la pollution atmosphérique sous cet angle.

Si le phénomène des changements climatiques prend de plus en plus d’ampleur, il n’est qu’un premier aspect des conséquences de la pollution atmosphérique. Les impacts sanitaires en constituent le second.

 

  • Aspect sanitaire 

 

Les effets prouvés de la pollution de l’air sur la Santé sont incontestables. Les polluants de l’air sont des gaz ou des particules fines irritants et agressifs qui pénètrent dans l’appareil respiratoire et induisent des effets irréversibles tels que l’augmentation des affections respiratoires, la baisse de la capacité respiratoire, l’excès de toux ou de crises d’asthme, l’augmentation des irritations oculaires, l’augmentation de la morbidité cardio-vasculaire (particules fines), la dégradation des défenses de l’organisme aux infections microbiennes, l’incidence sur la mortalité à court terme par affections respiratoires ou cardio-vasculaires (dioxyde de soufre et particules fines), l’incidence sur la mortalité à long terme par effets cancérigènes (particules fines, benzène) etc…

Il n’est pas exagéré de qualifier la pollution atmosphérique comme « le tueur invisible ». L’organisation Mondiale de la Santé (OMS) la considère d’ailleurs comme « le tueur silencieux ». En effet, la pollution de l’air tue beaucoup plus de personnes que ce que font les accidents de la route et presque autant de personnes que ce que tue le tabagisme. Plus de sept millions de décès prématurés chaque année dans le monde, dont trois millions à cause des particules fines sont dus à la mauvaise qualité de l’air. Plus de 90% des victimes se trouvent dans des pays pauvres ou à revenu intermédiaire.

Cependant le monde est moins sensible aux dangers de la pollution atmosphérique !

Quelques chiffres de l’OMS

La dégradation de la qualité de l’air a de graves conséquences sur la santé comme le confirme les chiffres de l’OMS. Près de neuf personnes sur dix dans le monde respirent un air pollué et 91% de la population mondiale vie dans des endroits où les lignes directives de l’OMS relatives à la qualité de l’air ne sont pas respectées et où des concentrations de la pollution dépassent énormément les limites fixées par cette Instance.

Selon la même source (OMS, rapport 2016), les niveaux mondiaux de la pollution atmosphérique ont augmenté de 8% sur 5 ans (2008 à 2013). 98% des villes de plus de 100.000 habitants dans les pays pauvres ou en développement ne respectent pas les lignes directives de l’OMS alors que ce taux est à 56% dans les riches.

En 2016, on estimait à 4,2 millions le nombre de décès prématurés dans le monde provoqués par la pollution de l’air ambiant (air extérieur) dans les zones urbaines, périurbaines et rurales. Cette mortalité est due à l’exposition aux particules fines PM2,5 qui provoquent des maladies cardiovasculaires, respiratoires et des cancers.

La pollution de l’air est un risque majeur principalement pour les enfants en raison de leur fragilité sanitaire (la pneumonie étant la première cause de mortalité) et pour les femmes qui sont exposées à la pollution de l’air intérieur. C’est un risque majeur également pour les personnes travaillant à l’extérieur en raison du temps élevé d’exposition à la pollution.

Au Maroc ! 

Coût de dégradation de la qualité de l’air au Maroc

Une étude réalisée par le SEDD & le Groupe de la banque mondiale en 2017 sur le coût de la dégradation de l’environnement (CDE) a montré que :

  • Le CDE au Maroc a été évalué, pour 2014, à près de 32,5 milliards de dirhams, soit 3,52 % du PIB.
  • Les dégâts causés par les émissions de gaz à effet de serre (GES) sont estimés, pour 2014, à 1,62% du PIB.
  • Le CDE dû à la pollution de l’air est estimé à 1,05% du PIB.
  • Le coût le plus important de dégradation de la qualité de l’air et qui cause un taux de mortalité important est liée à la pollution de l’air extérieur (75%), notamment à Casablanca, Marrakech et Tanger.
  • La mortalité due à la pollution de l’air intérieur (25%) est élevée dans les ménages ruraux utilisant les combustibles solides pour la cuisson.

Source : Coût de la dégradation de l’environnement _ SEDD_2017 & Groupe banque mondial

La pollution de l’air serait responsable de 2200 à 6000 décès par an au Maroc selon les estimations nationales et internationales.

 

 

www.envirotec.ma

07/05/2018

Salon Pollutec

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